Entre 1500 et 2000 personnes ont manifesté dans le cortège de la FSU (SNUIPP surtout - le taux de grévistes dans les écoles était de 65% -, mais aussi parents d’élèves, enseignants du secondaire, BIATOSS ; il y eut même un petit cortège université-recherche !).
Tête du cortège de la FSU |
En tête de manifestation devant la FSU, le cortège CGT apparaissait relativement un peu faible (500), mais la CGT n’appelait que dans la fonction publique quand FO (600) avait lancé un appel interpro. Derrière les cortèges CFTC (100), CFDT (600) et UNSA (100), celui de Solidaires (350) était comme d’habitude le plus dynamique. A noter la présence de plusieurs centaines de lycéens, alors qu’il n’y a pas eu de mobilisation lycéenne jusqu’à présent à Angers.
Lycéens longeant le cortège de la CGT |
Une AG de l’éducation s’est tenue en début d’après-midi (après la pause repas). Il y eut pas loin de 200 enseignant(e)s et BIATOS, essentiellement du 1er degré. Tous les syndicats du secteur étaient présents. Conscients de la nécessité d’un rapport de force élevé face à Sarkozy, la grande majorité des participant(e)s a voté pour le “principe” d’une grève reconductible. Il a finalement été décidé de proposer des AG dans les établissements discutant d’une grève reconductible à partir de jeudi 22 mai (jour de mobilisation pour les retraites) et de demander aux instances nationales d’inscrire cette perspective dans leurs horizons de pensée...
Communiqué de la LCR : La provocation de Sarkozy
Au soir d’une journée de grève et de manifestations dans l’éducation nationale et la Fonction publique qui a rassemblé plusieurs centaines de milliers de manifestants au niveau national, N. Sarkozy s’est livré à une nouvelle provocation contre les enseignants, après les multiples attaques de X. Darcos à leur encontre.
La seule réponse de N. Sarkozy à la forte mobilisation contre les 11 200 suppressions de poste dans l’éducation nationale, c’est l’annonce d’une loi, avant l’été, imposant, de fait, le service minimum dans l’éducation avec l’obligation, pour les enseignants, de se déclarer grévistes 48h avant.
Pour la LCR, cette déclaration présidentielle est une atteinte au droit de grève. Tous ensemble, il faut amplifier la mobilisation contre les suppressions de poste dans le service public et empêcher ce gouvernement de remettre en cause le droit de grève.
Le 15 mai 2008.