L’intersyndicale avait listé les motifs de mobilisation contre la politique de destruction des acquis sociaux menés par le gouvernement de Sarkozy et du Medef :
RETRAITE : allongement de la durée de cotisation au-delà de 40 ans et liquidation des régimes spéciaux
ASSURANCE MALADIE : nouvelle franchise qui constituerait un nouvel obstacle dans l’accès aux soins
CONTRAT DE TRAVAIL : destruction du contrat à durée indéterminée (C.D.I.) remplacé par un nouveau C.P.E., casse du Statut des fonctionnaires....
SALAIRES : réduction du pouvoir d’achat
EMPLOI : désindustrialisation et développement de la précarité
SERVICE PUBLIC : privatisation et démantèlement
A l’inverse elle avait affirmé quelles sont les revendications des salariés :
Le maintien de la Sécurité Sociale solidaire et égalitaire
La reconnaissance du C.D.I. comme seul contrat de travail de référence dans le privé
Le maintien du Statut dans la Fonction Publique et l’annulation des suppressions de postes
La transformation des emplois précaires en C.D.I. dans le Privé et en emplois statutaires dans le Public
L’augmentation générale des salaires et pensions
L’abrogation des lois FILLON et BALLADUR sur les Retraites et le maintien des régimes spéciaux (retour à 37,5 annuités pour toutes et tous)
L’abandon du projet de fusion A.N.P.E./U.N.E.D.I.C.
D’autres revendications étaient portées par les manifestants, comme par exemple l’abrogation de la loi LRU sur les universités par la délégation étudiante en fin de cortège.
Au total, la manifestation angevine aura donc montré qu’au delà de la question des régimes spéciaux qui fut à l’origine de cette journée, c’est l’ensemble de la politique du Gouvernement Sarkozy-Medef qui est remise en cause. Sarkozy voulait isoler les cheminots, mais les salariés ont compris que derrière la digue des régimes spéciaux, c’est la retraite de toutes et tous qui est menacée. Le 18 octobre lui a apporté un démenti cinglant, à Angers comme ailleurs. Passons maintenant à la contre-offensive !