A Angers, les cortèges syndicaux (FSU, CGT, CFDT, FO, Solidaires) étaient tous forts de plusieurs centaines de personnes, toutes mobilisées sur les salaires, l’emploi public, la défense du service public et de ses missions, le statut de la Fonction Publique et aussi - cas des cheminots en particulier - sur la défense des régimes de retraites. Les 800 étudiants et lycéens qui bouclaient le défilé manifestaient contre la loi LRU sur les universités. En fin de manifestation, une partie du cortège de la CGT, Solidaires et les étudiants ont emprunté la rocade. Il faut également relever qu’à Cholet la CFDT était absente du cortège.
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L’après-midi, une Assemblée générale intersyndicale des travailleurs de l’éducation s’est tenue à la Bourse du travail, qui a réuni environ 130 personnes. Les questions des suites du mouvement ont été abordées. L’aspect “politique” de la grève du jour a été souligné par beaucoup, tant les différentes mobilisations des fonctionnaires, des cheminots ou des étudiants se heurtent à une politique cohérente du gouvernement, de destruction des services publics et d’attaques contre les conquêtes sociales de l’après-guerre. La plupart des intervenants ont enfin souligné que la conjonction des luttes a permis le succès du 20 novembre, mais que ce succès ne sera vraiment utile que s’il permet de se diriger vers une véritable convergence permettant d’établir le rapport de forces nécessaire. La mobilisation étudiante pose en tous cas l’urgence d’une suite rapide à la mobilisation du secteur de l’éducation, et au delà de la Fonction publique et de l’ensemble des salariés du privé et du public.