Avec 200.000 personnes dans toute la France, les mobilisations du 1er mai augurent un joli mois de mai 2008 et ce sera peut être le meilleur moyen de célébrer les 40 ans de mai 68. Il y a un contexte global de révolte aujourd’hui. De plus, du fait de la crise financière, Nicolas Sarkozy n’a plus les moyens de sa propre politique. Le gouvernement Fillon peut se trouver pris en tenaille entre d’un côté la contestation de la rue et de l’autre les difficultés économiques et sociales. Ce peut être la clé pour des mobilisations sociales victorieuses. Dans le bras de fer avec le gouvernement, l’enjeu majeur est de bloquer la réforme des retraites (qui prévoit un allongement des cotisations à 41 ans) et de gagner sur la question du pouvoir d’achat. L’unité syndicale pour la journée d’action pour les retraites du 22 mai est à cet égard un bon signe. Quand on y va ensemble, on est efficace !