Les listes de droite et du centre-gauche de MM. Béchu et Antonini évoquent volontiers le soi-disant « développement durable ». Ils suffirait selon eux de responsabiliser davantage les citoyens...

Il faut évidemment mener un travail éducatif en direction des populations en matière d’écologie. Mais comment ne pas dénoncer que c’est le système capitaliste qui est le responsable des agressions actuelles contre l’habitat naturel de l’humanité ? Comment ne pas voir que ce sont les populations les plus pauvres qui en sont les premières victimes ? Dans sa course aux profits à courte vue, le capitalisme cherche également à s’approprier les biens communs de toutes et tous : eau, air, production scientifique, et jusqu’à la vie elle-même (cf. les OGM !).

C’est à une remise en cause radicale de ce système incapable de penser sur le long terme la survie des populations qu’il faut procéder avant qu’il ne soit trop tard. A l’échelle municipale, les moyens d’action sont limités. Mais des mesures d’urgence peuvent être prises. Deux exemples :

Lutter contre le tout-routier

  Donner aux angevins les moyens de se passer de voiture : transports en commun gratuits (cf. plus haut), réseau étendu de pistes cyclables sécurisées, services et commerces de proximité...
  Refuser tout nouvel « aspirateur à voitures » et en 1er lieu, refuser la rocade sud qui enfreint la loi sur l’air imposant aux collectivités de réduire le trafic automobile. Réduction à 2x1 voie de la voie sur berges après comblement des trémies.

Lutter contre les déchets

  Lutter contre les chaînes de distribution capitalistes qui multiplient les emballages inutiles.
  Généraliser le tri sélectif, en particulier pour les déchets biologiques compostables.
  Créer plusieurs unités de tri mécano-biologiques et de méthanisation de façon à réduire nuisances et trafic routier. Abandon total de l’incinération.
  Appliquer à taux plein aux entreprises la redevance spéciale pour les déchets professionnels.