Ligue Communiste Révolutionnaire 49
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Breves
Pour un parti anticapitaliste !
lundi 8 octobre
Un tract de 4 pages détaillant les propositions de la LCR pour un nouveau parti, anticapitaliste, peut être téléchargé en cliquant ici (4 pages A4) ou là (2 pages A3). La LCR 49 tiendra une réunion publique spécifique sur ce sujet, mercredi 21 novembre à 20h30, salle Daviers (Bd Daviers à Angers, face au CHU).
Conférence nationale de la LCR
lundi 26 juin
La Conférence de presse donnée par Roseline Vachetta et Olivier Besancenot après la CN de la LCR des 24 et 25 juin est disponible sur le site national de la la LCR (Vidéo + son). La déclaration de la Conférence nationale est également disponible sur ce site.
Manifeste de la LCR : le monde doit changer de base
lundi 13 février
Une nouvelle version du Manifeste de la LCR, intitulée "Le monde doit changer de base", issue des discussions de la commission et des propositions de militants et sympathisants, est disponible sur le site national de la LCR.
Contre la droite et l’extrême droite, contre le patronat,
Olivier Besancenot
candidat pour l’unité anticapitaliste
mercredi 28 juin 2006
La candidature d’Olivier Besancenot est une candidature pour l’unité anticapitaliste. Elle s’accompagne donc de la recherche active d’un accord entre toutes les forces s’opposant clairement et de façon conséquente au social-libéralisme du PS. Olivier n’hésitera d’ailleurs pas à retirer sa candidature en cas de succès de cette démarche unitaire et de candidatures communes aux présidentielles et législatives.

Le refus par la grande majorité de la population de la politique réactionnaire de la droite et du patronat s’est exprimé par des mobilisations antilibérales massives et répétées qui ont montré la force des résistances, en particulier le mouvement victorieux contre le CPE. Il explique la crise politique qui frappe la droite et les sommets de l’Etat. Contre cette droite libérale et populiste, l’heure est à la convergence des mobilisations, dans l’unité la plus large, sans sectarisme pour reprendre l’offensive. Faute de quoi l’extrême droite pourrait paradoxalement être le bénéficiaire de la situation de crise sociale et politique si les dérives sécuritaires, d’où qu’elles viennent, s’imposaient dans le débat politique à la place des questions sociales. En effet, pour changer de politique, il faut défendre un plan d’Urgence contre le chômage et la précarité, pour une autre répartition des richesses. Il ne faut pas craindre de s’appuyer sur les luttes qui seules pourront imposer ces revendications au patronat et agir dans le sens d’une réelle démocratie qui permette à la population d’exercer son contrôle sur la marche de l’économie et de l’Etat. C’est dans cette perspective que s’inscrit la candidature d’Olivier Besancenot à l’élection présidentielle que vient de décider majoritairement la LCR.

Rupture avec la politique de la gauche libérale

Pour changer de politique, il serait illusoire d’attendre quoi que ce soit du Parti socialiste. Tout le confirme, les ambitions de la gauche du Oui, adaptée au capitalisme libéral, et les aspirations populaires portées par le Non de gauche sont irréconciliables. Il est impossible d’entreprendre une politique de justice sociale et d’initier un nouveau partage des richesses en faveur des salariés, des précaires, des exclus, sans s’attaquer résolument à la dictature des actionnaires et des marchés, à l’Europe financière et capitaliste. Le vote du 29 mai 2005 contre le traité constitutionnel européen a valeur de mandat. Pour nous, il interdit toute synthèse du oui et du non. La LCR a contribué au succès et à la dynamique de la campagne contre le TCE qui a souligné la nécessité d’œuvrer à la construction d’une force politique anticapitaliste porteuse de ces exigences. C’est dans le même sens que nous avons proposé, pour les prochaines échéances électorales, la construction de candidatures unitaires sans parvenir, jusqu’à aujourd’hui, à un accord sur ces points qui nous semblent essentiels.

Unité anticapitaliste, unité pour les luttes

Nous savons que bon nombre de militants, de travailleurs, de jeunes partagent cette volonté, mais chacun comprend qu’une telle démarche doit se faire dans la clarté politique, c’est-à-dire, pour nous, en excluant toute alliance gouvernementale ou parlementaire avec le Parti socialiste. Nous entendons poursuivre la bataille pour des candidatures unitaires anti-capitalistes, issues des autres forces ayant participé à la campagne du Non de gauche, qui se retrouvent, aujourd’hui, derrière José Bové, Marie-George Buffet ou Arlette Laguiller. Nous continuons de penser qu’une discussion publique entre les forces et partis qui soutiennent ces quatre candidats serait nécessaire. La candidature d’Olivier Besancenot cherchera, pour sa part, à faire écho aux aspirations et aux exigences du monde du travail et de la jeunesse pour une alternative réellement anticapitaliste et indépendante du social-libéralisme. Elle oeuvrera aussi à construire, sans attendre 2007, un front social et politique à même de construire les mobilisations contre ce gouvernement et le patronat