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Communiqué de presse du Comité angevin pour un nouveau parti anticapitaliste

Syndicalisme, luttes sociales : résister, contre-attaquer !

Entré dans une phase de turbulences aiguës il y a un peu plus d’un an, touché désormais dans son propre sanctuaire, les États-Unis, le capitalisme mondial n’en est qu’à ses débuts de crise : financière, économique, sociale, écologique, politique, et bientôt géopolitique... C’est une crise globale dont l’humanité toute entière subira et subit déjà les conséquences. Déjà de nouveaux plans de licenciement sont annoncés un peu partout, comme aux Fonderies de l’Authion aux Ponts de Cé. Il faut les empêcher !

Ce n’est pas aux salarié-e-s de payer la crise !

Après la privatisation des profits, voici venir l’heure de la socialisation des pertes ! La vieille rengaine du capitalisme est reprise en chœur par les ultra-libéraux d’hier, au premier rang desquels N. Sarkozy.

À l’inverse, la crise impose aux forces anticapitalistes d’élaborer un programme à la hauteur d’une situation historique charnière, au cours de laquelle les rapports de force peuvent se modifier extrêmement vite. Elle impose aussi, en premier lieu, une coordination des salariés - les seuls créateurs de richesse -, des jeunes et de leurs actions. Il faut tirer d’urgence les bilans, notamment des échecs des mobilisations dispersées de l’an passé. Il faut débattre entre équipes syndicales et réseaux associatifs, dépasser les querelles de chapelle et dégager tous ensemble des perspectives de mobilisation larges et suffisamment puissantes pour imposer des reculs aux capitalistes et à leurs représentants gouvernementaux.

C’est dans cette perspective de débat et de contre-offensive des forces du travail, que le Comité angevin pour un nouveau parti anticapitaliste organise un débat mardi 14 octobre à 20h30, Salle Daviers (Bd Daviers, face au CHU) à Angers. Il invite tous les Angevin-e-s à y participer.

Angers, le vendredi 10 octobre 2008

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Tract d’appel

Après une année de sarkozysme et de reculs sociaux, un retour critique s’impose. Puisse l’été avoir été propice à la maturation des réflexions !

NPA49 Tract 14 octobre 2008 (PDF, 199.2 ko)

L’offensive antisociale du gouvernement se poursuit sans répit (budget 2009, destruction des 35 heures, droits des chômeurs...) et une question traverse les réseaux militants : comment a-t-on pu subir avant l’été autant de reculs, alors que Sarkozy n’est pas parvenu à surmonter sa chute de popularité ? C’est un véritable traumatisme qui frappe les salarié(e)s. Malgré les potentiels de mobilisation sectoriels (éducation, impôts, sans-papiers), les journées d’action à répétition et les journées interprofessionnelles (22 mai, 17 juin) ont été des échecs. Elles n’ont pas atteint la masse critique, ne serait-ce que pour effriter l’arrogance du pouvoir, qui s’est payé le luxe d’apparaître plus rageusement antisocial que le Medef lui-même.

Le pouvoir est parvenu, notamment avec la « position commune » sur la représentativité, à porter le syndicalisme dans un état de confusion et de division jamais égalé. La méthode Coué employée par certains dirigeants syndicaux (une rentrée « sur les chapeaux de roue »), un bilan du 17 juin jugé « solide » ( ?), a pour symétrique l’étonnante « rigueur » syndicale d’autres qui ne brillent pas habituellement par leur combativité : « appels » en juin à des actions... pour l’automne, alors que c’est pourtant au moment où les attaques sont décidées qu’on peut le mieux y riposter.

Une urgence s’impose donc : tirer les bilans, débattre entre équipes syndicales et réseaux associatifs. Et le faire le plus publiquement possible, malgré les risques d’accentuation de la concurrence à la veille des prud’homales. Déjà, se multiplient des interpellations (appels), ou des discussions plus collectives dans les structures du syndicalisme, donnant naissance à des textes (ce qui est très rare). Ce foisonnement de débats peut déboucher sur une meilleure préparation des échéances de cette rentrée, dans l’absolue nécessité de préparer une résistance efficace, et si possible la contre-attaque politique dans une convergence unitaire à rebâtir. Il s’agit avant tout de faire passer les intérêts du monde du travail avant tout affichage prédominant de « spécificités », au détriment de ce qui doit être commun. Résistance, rassemblement, unité, mutualisation des moyens, des énergies, voilà le mot d’ordre !